Le point faible de nombre de circuits à tubes électronique réside dans la qualité des circuit de chauffage.
Depuis l’arrivée de la norme RoHS, certains matériaux sont interdits et le chauffage des tubes est devenu bien plus difficile. En effet, si les tubes NOS se satisfaisaient de tensions de chauffages approximatives, il n’en est plus rien avec les tubes modernes. Pourtant, la plupart des circuits utilisent un enroulement au secondaire d’un transformateur d’alimentation dont la tension fluctue avec celle du secteur. Il n’est pas rare d’observer des variations allant jusqu’à 10%. Pour un tube chauffé nominalement en 6,3V, la tension réelle sera donc quelque part entre 5,7V et 7V.
Autant dire que les tubes modernes n’apprécient pas. À 5,7V, la cathode ne peut émettre correctement son nuage d’électron. À 7V, le filament est en surchauffe et risque la rupture.
La carte présentée ici est une régulation à découpage des tensions de chauffage. Elle prend en entrée une tension alternative jusqu’à 20Vac et fournit une tension continue régulée par un hacheur fonctionnant à 100 kHz et réglable par un jeu de résistance. Aucune isolation galvanique n’est offerte.